Sputnik V est le premier vaccin enregistré au monde basé sur une plateforme de vecteurs d'adénovirus humains bien étudiée. Il a été approuvé à ce jour dans 71 pays avec une population totale de 4 milliards de personnes.
Le vaccin porte le nom du premier satellite spatial soviétique. Le lancement de Sputnik-1 en 1957 a donné un nouvel élan à l'exploration spatiale à travers le monde, en créant le soi-disant « moment Sputnik » pour la communauté mondiale.
L'efficacité du vaccin est de 97,6% suivant des données sur l'incidence du coronavirus chez les Russes vaccinés avec les deux composants du médicament au cours de la période du 5 décembre 2020 au 31 mars 2021.
Les essais cliniques de phase I et II du vaccin ont été achevés le 1er août 2020. Les résultats de la troisième phase des essais cliniques en Russie ont été publiés dans la revue The Lancet le 2 février 2021. Des essais cliniques de phase III de Sputnik V sont également menés avec succès aux Émirats arabes unis, en Inde, au Venezuela et en Biélorussie.
Le vaccin Sputnik V est basé sur une plateforme bien étudiée et ayant fait ses preuves, qui utilise en tant que vecteurs des adénovirus humains, qui provoquent le rhume et que l'humanité connaît depuis des millénaires.
Dans le vaccin Sputnik V, pour la première fois parmi les vaccins contre le coronavirus, une approche de rappel hétérogène a été appliquée, basée sur l'utilisation de deux vecteurs différents pour la première et la deuxième injections. Cette approche crée une immunité plus forte par rapport aux vaccins qui utilisent le même mécanisme d'administration pour les deux injections.
L'innocuité, l'efficacité et l'absence d'effets négatifs à long terme des vaccins adénoviraux ont été prouvées dans plus de 250 études cliniques sur deux décennies.
Sputnik V ne provoque pas d'allergies sévères.
La température de stockage réglementaire de + 2 à + 8 degrés Celsius permet de stocker le vaccin dans un réfrigérateur conventionnel sans avoir besoin d'investir dans une infrastructure de chaîne du froid supplémentaire.
Le vaccin Sputnik V est efficace contre les nouvelles souches de coronavirus, selon les recherches du Centre Gamaleya, dont les résultats ont été publiés dans le principal magazine international spécialisé Vaccines. La vaccination avec le médicament produit des anticorps neutralisants qui protègent également contre de nouvelles souches, notamment Alpha B.1.1.7 (identifiée pour la première fois au Royaume-Uni), Beta B.1.351 (identifiée en Afrique du Sud), Gamma P.1 (identifiée au Brésil), Delta B. 1.617.2 et B.1.617.3 (identifiés en Inde) et les variantes des souches B.1.1.141 et B.1.1.317 identifiées à Moscou, qui résultent des mutations dans le domaine de liaison au récepteur cellulaire (RBD).
Une étude préliminaire réalisée par les laboratoires du Centre de recherche Nikolay Gamaleya montre que Sputnik V présente une forte activité de neutralisation virale par rapport à la souche Omicron et devrait offrir une forte protection contre les cas graves et les hospitalisations.
La réduction de l’activité de neutralisation virale de Sputnik V contre la souche Omicron est 3 à 7 fois inférieure à celle des autres principaux vaccins.
Certificat d'enregistrement du ministère de la Santé
Les «vecteurs» sont des véhicules qui peuvent induire un matériel génétique d'un autre virus dans une cellule. Le gène de l'adénovirus, qui cause l'infection, est éliminé tandis qu'un gène avec le code d'une protéine d'un autre virus est inséré. Cet élément inséré est sans danger pour le corps, mais aide toujours le système immunitaire à réagir et à produire des anticorps, qui nous protègent de l'infection.
La plate-forme technologique basée sur des vecteurs d'adénovirus facilite et accélère la création de nouveaux vaccins en modifiant le vecteur porteur initial avec du matériel génétique provenant de nouveaux virus émergents. Ces vaccins provoquent une forte réponse du système immunitaire humain afin de renforcer l'immunité.
Les adénovirus humains sont considérés comme parmi les plus faciles à manipuler de cette manière et sont donc devenus très populaires en tant que vecteurs.
Étude ouverte sur l'innocuité, la tolérance et l'immunogénicité du vaccin «Gam-COVID-Vac Lyo» contre COVID-19
Étude ouverte sur l'innocuité, la tolérance et l'immunogénicité du vaccin «Gam-COVID-Vac» contre COVID-19
Après le déclenchement de la pandémie, des chercheurs russes ont extrait un fragment du matériel génétique du nouveau coronavirus SARS-COV-2, qui code des informations sur la structure de la protéine S (la protéine qui forme la «couronne» du virus et est responsable de s’attacher aux cellules humaines). Ils l’ont alors et inséré dans un vecteur adénovirus déjà connu afin de l’insérer dans une cellule humaine, créant ainsi le premier vaccin au monde contre le coronavirus SARS-COV-2.
Afin de garantir une immunité durable, les scientifiques russes ont également proposé une idée révolutionnaire consistant à utiliser deux types différents de vecteurs d'adénovirus (rAd26 et rAd5) pour la première et la deuxième vaccination, renforçant l'effet du vaccin.
L'utilisation d'adénovirus humains comme vecteurs est sans danger car ces virus, qui causent des rhumes, existent depuis des milliers d'années et sont déjà bien connus.
Selon les études, l’efficacité du vaccin Sputnik V contre la COVID-19 est de 91,6 %. Ce chiffre a été calculé sur la base des données concernant 19 866 volontaires ayant reçu les deux injections nécessaires du vaccin Sputnik V ou du placebo, et compte tenu des 78 cas confirmés de COVID-19 à l’étape de contrôle final. L’efficacité de Sputnik V a été validée par une évaluation internationale comparative, les résultats obtenus sont publiés dans The Lancet.
Le 12 juillet 2021, le principal magazine international spécialisé Vaccines a publié une étude du Centre Gamaleya sur l'efficacité du vaccin Sputnik V contre les nouvelles souches de coronavirus.
La vaccination avec le médicament produit des d'anticorps neutralisants qui protègent contre de nouvelles souches, et en particulier : Alpha B.1.1.7 (pour la première fois identifiée au Royaume-Uni), Beta B.1.351 (identifiée en Afrique du Sud), Gamma P.1 (identifiée au Brésil) , Delta B. 1.617.2 et B.1.617.3 (identifiés en Inde) et les variantes B.1.1.141 et B.1.1.317 identifiées à Moscou qui résultent des mutations dans le domaine de liaison au récepteur (RBD). La méthodologie de l’étude repose sur une évaluation de l'activité neutralisante (BHA) à l'aide d'un virus vivant, ce qui permet d'obtenir les données les plus fiables et constitue le « gold standard ». Au cours de l'étude, le BHA du sérum sanguin humain après vaccination avec Sputnik V a été comparé (sur des échantillons de souches à distribution internationale) avec le BHA contre la souche d'origine B.1.1.1. Du sérum sanguin a été collecté chez des individus immunisés avec les deux composants de Sputnik V.
Les données obtenues montrent que Sputnik V conserve ses propriétés protectrices contre les nouvelles souches. La diminution du niveau d'activité neutralisante du médicament "Sputnik V" pour un certain nombre de souches s'est avérée nettement inférieure par rapport aux données publiées par les fabricants d'autres vaccins, qui avaient précédemment confirmé l'efficacité de leurs médicaments contre de nouvelles mutations d'infection à coronavirus.
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